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Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/456

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qu’il croit qu’il y a dans les environs de Gap deux terrains, l’un tertiaire, de l’époque parisienne, et l’autre dépendant de la craie ; que ces deux terrains sont réunis en une seule formation par M. Élie de Beaumont ; il pense qu’ils peuvent être séparés, si ce n’est par l’emploi exclusif des moyens géologiques, du moins par ceux que fournit l’usage rationnel de la zoologie. Tout consiste donc à savoir, dans cette question, si les espèces fossiles de la craie sont mélangées dans toutes les couches du système avec celles du terrain tertiaire.

M. Deshayes conclut de ce qui a été dit à ce sujet, que l’incertitude dans la question vient de la difficulté de séparer, sur le terrain, des couches d’une apparence semblable, mais, en réalité, appartenant à deux époques zoologiques très distinctes.

M. Élie de Beaumont répète que les fossiles des environs de Gap, que M. Deshayes voudrait partager entre la craie et le calcaire grossier, sont mélangés dans les mêmes couches et sont nécessairement contemporains.


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Séance du 19 mai 1834.


présidence de m. michelin.

M. Virlet tient la plume comme secrétaire, et donne lecture du procès-verbal de la dernière séance, qui est adopté.

M. le président proclame ensuite membres de la Société :

MM.

Bayfield (Henry-William), commodore de la marine royale d’Angleterre à Québec (Canada), présenté par MM. Boué et Michelin.

Devonshire Saull (William), membre des Sociétés géologique et astronomique de Londres, également présenté par MM. Boué et Michelin.

Gueymard, ingénieur en chef des mines à Grenoble, présente par MM. Dufrénoy et Élie de Beaumont.