Aller au contenu

Page:Bulletin de la société géologique de France - 1re série - 4 - 1833-1834.djvu/481

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

accompagnées de pyrite au milieu d’un talc schiste quartzeux.

3° On a découvert de la véritable craie tachante près de Neudorf, à un quart de mille d’Oppeln, en Silésie. Elle est recouverte d’argile à cristaux de sélénite. La craie compacte et dure qui avoisine la craie tachante a offert de belles pétrifications, savoir : des Échinites, des Astroïtes, des Rétéporites, des Mytiloïdes, des Térébratules, des Ammonites, etc., dont M. Glocker se réserve de parler en détail dans un Mémoire particulier.

4° Près de Dembin, à 1 mille et demi d’Oppeln, il y a une petite butte basaltique qui offre de la mésotype, de la chabasie, de la stéatite, et un minéral siliceux verdâtre, qui se fond avec le basalte.

5° Près de Reichenstein, où il y a des serpentines et du calcaire grenu, on a trouvé dernièrement de beaux échantillons de picrolithe, et la dolomie de Weisswasser a offert de la grammatiste asbestoïde.

M. Hermann de Meyer annonce devoir publier en septembre prochain une description des ossemens fossiles des environs de Georgensmund en Bavière, et de leur gisement. (Die fossilen knochen der gegend von Georgensgmund, etc. Francfort, sur le Mein. In-4°, avec 14 pl.). Il y traitera surtout des genres Palœomeryx, Palœotherium, Dinotherium et Mastodon, ainsi que d’autres animaux vertébrés voisins des Rhinocéros et des Cochons.

M. Virlet communique la note suivante, extraite d’un journal périodique :

« Une chute d’aérolithes eut lieu, à la fin de novembre dernier, à Kandanhor, ville de l’Inde. Ces pierres tombèrent en si grande abondance, et étaient d’une telle grosseur, qu’un grand nombre de toits furent percés, et que plusieurs s’écroulèrent. Un enfant de douze ans, étant allé dans la cour de sa maison, fut frappé avec une telle violence par un de ces météores enflammés, qu’il tomba mort sur le carreau. Le phénomène fut suivi d’un brouillard si épais, que, chose inouïe dans ces contrées, les rayons du soleil ne purent le percer pendant trois jours de suite. »