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Page:Bulwer-Lytton - Mon roman, 1887, tome 2.djvu/403

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cette active bonté, souvent l’objet de ses secrets dédains, avait porté plus de fruits que sa froide et stérile puissance d’esprit et de caractère. S’approchant ensuite d’Harley, son front s’éclaircit, son œil reprit sa fierté : « Mon noble fils, dit-elle, tu as enfin tenu toutes les promesses de ta jeunesse.

— C’est que j’ai maintenant trouvé ce que j’avais si longtemps cherché en vain, » dit Harley, puis attirant vers lui Violante, il ajouta avec un tendre sourire et d’une voix émue : « Bénie soit la femme qui élève ! »

Ainsi symbolisée dans ces deux belles fleurs qu’emporta Ève du paradis, douée des vertus qui guérissent ou qui fortifient, ici apaisant le cœur qu’a contristé le monde — là relevant l’âme qu’énervent les sens ou l’indolence, nous laissons du moins la femme à la place que lui a assignée le Créateur parmi les multiples « Variétés de la vie humaine. »

Adieu donc cher Lecteur : adieu aussi toi, « Mon Roman. »

FIN.