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Page:Burnat-Provins - Le Chant du Verdier, 1922.pdf/18

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Samedi Saint, 7 heures.

Ce matin, on bénit l’eau devant le porche de l’église.

Le marguillier a bien à faire, il faut sonner, remplir le grand cuvier où déjà il a versé douze brantes, et quand le prêtre a prononcé les paroles rituelles, chacun vient puiser pour emporter chez soi un peu de bénédiction.

Et puis, Mathi descendra une brante de réserve dans la cave de la cure.

Les Bénitiers : Nous avons soif ! Il fait bon entendre remuer dans ce grand vase ! La bise et le chaud ont séché l’eau dans les pierres, mais nous serons mouillés de nouveau. Alleluia !

L’Église : Que la vie se ranime au fond

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