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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/355

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qui, jusqu’ici, avoit passé pour la fille de sir Belmont. Il veut qu’elle continue à être regardée comme ma sœur, et qu’en cette qualité elle conserve ses droit à la succession future de mon père, quoiqu’à la rigueur et selon les loix, elle n’y soit nullement autorisée.

Ô mylord Orville ! — l’unique étude de ma vie sera de te prouver, mieux que par des paroles, combien je reconnois toute l’étendue de ta générosité et la noblesse de tes sentimens.




LETTRE LXXXI.


Continuation de la lettre d’Évelina.
Clifton-Hill, 12 novembre.

Voici, monsieur, la copie d’une lettre qui m’a été rendue ce matin de la part de sir Clément Willoughby.

À miss Anville.

« J’apprends dans ce moment la nouvelle de votre prochain mariage avec mylord Orville. On me dit même que