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Page:Burney - Evelina T2 1797 Maradan.djvu/362

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quelque chose à desirer qu’il puisse faire pour moi. M. Macartney m’a remis en même temps un billet de mille livres sterlings, que je dois employer à mon usage particulier : mon père veut que je destine cette somme à m’équiper convenablement, selon le nouveau rang auquel je suis appelée.

Il est superflu de vous dire, monsieur, combien j’ai été sensible à cette marque de bonté ; j’en ai remercié mon père par écrit, et j’ai ajouté avec franchise, que sa tranquillité étoit ce qui m’intéressoit le plus à présent, et que lorsqu’elle lui seroit entièrement rendue, tous les desirs de mon cœur seroient satisfaits.




LETTRE LXXXII.


Continuation de la lettre d’Évelina.
Clifton-Hill, le 13 novembre.

Le temps approche où je puis espérer de vous revoir, mon cher monsieur ; en attendant je mène toujours une vie des plus agitées : je ne dors point, le som-