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Page:Burnouf, Lassen - Observations grammaticales sur quelques passages de l’essai sur le pali.djvu/20

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Paribbâdjakavesena roukkhamoûlam oupâvisi (Mah. vam., VII, 6), « sous l’habit d’un mendiant, il entra dans la hutte. » Roukkhamoûla, littéralement racine d’arbre, est le nom qu’on donne aux huttes dans lesquelles les prêtres bouddhistes sont tenus d’habiter, ainsi qu’on peut le voir dans le Kammouva[1]. Voyez encore sur l’orthographe de moûla, sect. XVII, 17 ; XVIII, 44 ; XIX, 10 ; XXV, 49.

Tâpasah, pénitent, est écrit tapasso dans l’Essai sur le pali ; le Mahâvamsa suit l’orthographe samscrite, tâpasânam anekesam assamo âsi (Mah. vam. sect. X, 93), « c’était un asile de plusieurs pénitens. »

Quant à sarîra, corps, on avait remarqué, p. 80, qu’il n’existait pas de raison pour que l’i fût abrégé. Le Mahâvamsa écrit constamment comme le samscrit sarîra, ainsi qu’on peut le voir, Mah. vam. sect. III, 5 ; V, 216 ; XVII, 12, 65 ; XX, 44 ; XXII, 40 ; XXIII, 40 ; XXIV, 14 ; XXV, 49 ; XXXIII, 58.

P. 208, les auteurs ont écrit, sur la foi du manuscrit Pali-barman du Kammouva, tchivaram, vêtement des prêtres bouddhistes, avec un i bref, tandis qu’en samscrit il est long. Le Mahâvamsa suit l’orthographe indienne, ainsi qu’on peut le voir sect. XXII, 67 ; XXIV, 42 ; XXXII, 35 ; XXXIII, 26.

Une rectification plus importante est celle qui porte sur le septième cas du pronom tad. Les auteurs ont dit qu’il était tasmi, pour le samscrit tasmin : ceci est une erreur. Le septième cas est invariablement tasmim,

  1. Asiat. Research., t. vi, p. 286, ed. Lond. 4°.