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Page:César - Le forgeron de Thalheim, 1885.djvu/271

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le forgeron de thalheim

danger était loin. Dans la chambre de la veuve Käthel, notre monde trouva ce dont il avait, le plus grandement besoin : Une chaleur douce, des vêtements secs — ceux de Käthel pour les femmes et de Robert pour Teppen — et des cœurs dévoués.


xv


— Eh bien, mon fils, disait Käthel, quinze jours après la nuit terrible, faut-il aller chez Teppen ?

— Pourquoi donc, ma mère ?

— Dame ! Pour renouveler la demande en mariage.

— Non !

— Non ?

Et la bonne femme regardait son grand garçon.

— Je ne comprends pas ton hésitation, fit-elle.

— Je n’hésite pas le moins du monde, mère. Je ne veux pas que tu fasses cette démarche.

Et de nouveau elle le regarda.