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Page:C7 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de François-Louis Lessard, major général de la milice canadienne BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/5

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les noms lui non plus.


Q. Si on n’a pas le droit de rien savoir…


R. Je ne me rappelle pas directement pour dire……… j’avais dis d’abord que c’était M. Dobell ― c’est peut-être son frère, je ne sais pas. J’ai vu une foule de gens, vous savez les gens étaient très excités pendant ces journées là.


Q. Peut-être que c’est M. Dobell ?


R. M. Dobell est ici, M. Alfred Dobell et il me fait signe que ce n’est pas lui. C’est peut-être son frère M. William Dobell, je n’en sais rien. Je le voyais faire signe tout à l’heure ― j’ai cru que c’était M. Dobell.


Q. Y en a-t-il d’autres qui vous ont demandé d’imposer la Loi Martiale ?


R. Je n’en sais rien, peut-être M. Dobell vous le dira, il y a une foule de gens qui m’ont vu, qui m’ont interviewé pour me demander ça.

INTERROGÉ par Mtre. Paul Drouin.


Q. Combien est-ce qu’il y a de personnes qui vous ont demandé cela.


R. Je ne me rappelle pas le nombre. Je n’ai pas pris la peine de compter non plus.


Q. Vous ne pouvez pas le dire même approximativement ?


R. Non plus. J’étais trop occupé pour m’occuper de cela.

INTERROGÉ par M. Ed. Picher.


Q. Est-ce bien sévère la Loi Martiale.


R. Est-ce que c’est direct ça ― peut-être que mon avocat vous donnera une meilleure définition que moi. C’est bien sévère, mais pour donner les