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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/11

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cette procédure le plus vite possible. Je concevais l’importance, la nécessité de l’avoir toute prête aussi vite que possible. xxxxxx N’ayant pu trouver de Juges de Paix dans les environs, M. le Maire est parti avec le Chef de Police pour faire signer cette requête. Dans l’interval, j’ai donné instructions aux troupes de se tenir prêtes à partir à un instant d’avis. Les troupes d’ailleurs avaient été casernées depuis le midi pour pouvoir être en mesures d’assister l’autorité civile à maintenir la paix du moment que la demande serait faite. M. le Maire est revenu à neuf heures et cinquante sept, (9.57), tel que marqué sur la requête. La requête m’a été présentée à neuf heures cinquante sept. Instructions ont été données immédiatement aux troupes de la Citadelle de descendre rencontrer M. le Maire au pied de la Côte de la Citadellexxx. Le Maire est parti immédiatement avec le chef de police et c’est là que j’ai donné une copie de la proclamation sous l’acte des Émeutes. Je l’ai averti qu’il devait lire cette chose avant de donner des instructions aux troupes de tirer. J’ai dit : Les troupes ne tireront pas sans que vous leur donniez xxxx l’ordre. C’est vous qui êtes en commandement de ce détachement. Je le mets sous vos ordres et c’est vous qui donnerez les instructions requises. Il a paru me comprendre et il est parti. M. le Maire, d’après le rapport que j’ai reçu subséquemment, et le bataillon du Colonel Beaubien qui avait été mis sous ses ordres sont arrivées sur la place de l’Auditorium à dix heures et quinze (10.15).


Q. Quel est le bataillon qui est descendu ce soir là ?