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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/21

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incidents. Les attaques, les dégâts, les dommages à la propriété ont toujours eu lieu en général le soir.


Q. Vous saviez par vos rapports, Général, que vous aviez reçus dans la journée de lundi qu’il devait y avoir une assemblée le soir tenue par M. Armand Lavergne ?


R. C’était annoncé.


Q. N’avez-vous pas eu une entrevue dans la journée avec M. Lavergne ?


R. Non.


Q. Vous n’avez pas eu aucune entrevue quelconque avec lui ?


R. Pas le lundi, je ne pense pas. J’ai vu M. Lavergne dimanche. Il est venu me voir à la suite de ce qui s’est passé.


Q. xx A-t-il été question de l’émeute ?


R. S’il a été question de l’émeute… M. Lavergne m’a raconté en partie la conversation qu’il avait eu avec M. Machin et c’est tout ce qu’il m’a dit. Il m’a demandé même un homme pour l’accompagner. Il voulait axdresser la parole aux gens de St. Roch, aux émeutiers sur la rue St. Paul.


Q. Est-ce que vous le lui avez accordé ?


R. Non.


Q. Le lundi soir vous avez organisé, en vue de cette assemblée, les moyens d’empêcher cette assemblée ?


R. J’ai reçu instructions d’empêcher les gens de se x réunir.