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Page:C8 - Émeutes de Québec de 1918 - Témoignage de Joseph-Philippe Landry, brigadier général BAnQ Québec E17S10D1661-918.djvu/36

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toutes les mesures nécessaires pour protéger la propriété à Québec et enrayer l’émeute ce soir là ?


R. Je ne me rappelle pas cette conversation là j’ai xxxxxx tellement de rapports dans cette journée là qu’il faudrait que vous précisiez un peu davantage. Évidemment j’ai pris toutes les précautions que j’ai cru devoir prendre pour protéger la vie et la propriété. Ce que j’ai refusé de faire ç’a été de subdiviser les forces que j’avais en main, de façon à protéger la vie et la propriété, avant de voir à la propriété publique et à la protection de la vie en général.


Q. Avez-vous vu le Maire personnellement xxxxxx xxxxsamedi matin ou s’il a téléphoné ?


R. Samedi matin j’ai vu M. le Maire à plusieurs reprises.


Q. Si vous voulez donner plus de particularités ?


R. Je l’ai vu à plusieurs reprises. Je lui ai téléphoné aussi à plusieurs reprises. Il m’a appelé des fois et d’autres fois je l’ai appelé.


Q. À tout évènement est-ce que vous lui avez dit que vous prendriez les mesures nécessaires pour protéger la propriété et enrayer l’émeute ? ― vous lui avez dit que vous prendriez toutes les dispositions, que vous feriez tout ce que vous pourrez faire pour enrayer l’émeute n’est-ce pas ?


R. Autant que c’était en mon pouvoir.


Q. Vous rappelez-vous que samedi matin vous avez demandé au Maire de faire poser des hoses à l’Auditorium et au Bureau de Poste ? xxxx