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Page:Cabanès - Dents et dentistes à travers l’histoire, 1928.djvu/178

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Ces précautions, qu’il croyait infaillibles, ne le préservèrent pas d’accidents, qu’il a longuement racontés dans son journal de voyage. Atteint d’une rage de dents, il essaie d’abord de mâcher du mastic en larmes, et il n’en tire aucun soulagement. Il recourt aux conseils d’un apothicaire, qui l’engage à mettre de l’eau-de-vie sur sa dent douloureuse.

Le lendemain, il se colle un emplâtre de mastic sur la tempe, sans aucun résultat, on le devine sans peine. La nuit suivante, on lui entretient la chaleur sur la joue avec de la filasse chaude, et le mal est enfin vaincu ; du moins, le geignard ne geint plus, c’est donc que la crise est conjurée.

Au siècle suivant, la mode des dentifrices est répandue dans toutes les classes. Scarron, dans l’Héritier ridicule, fait dire à don Diègue, par Philippin, que, parmi les objets trouvés chez son oncle, après son décès, on a découvert


Du cachou plein deux quaisses.