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Page:Cabanès - Dents et dentistes à travers l’histoire, 1928.djvu/228

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M. Robinson a cherché à savoir s’il y avait une part de vérité dans ce dicton. Deux observations dues à ce savant, en dehors de toute une série d’expériences faites sur les animaux, confirment cette hypothèse.

Un Arménien, domestique d’une quarantaine d’années, était au service d’une grande dame parisienne. Un jour, le dentiste de cette personne étant en visite chez elle, celle-ci demanda au praticien, sur le désir de l’Arménien, d’arracher les quelques dents de celui-ci. La victime inconsciente a eu pour récompense un meilleur appareil digestif, mais, en revanche, il dut renoncer à tout espoir de procréer une famille.

Un ouvrier de trente ans travaillait depuis quelque temps dans une fabrique de caramel, à Saint-Ouen. Il a perdu, en très peu de temps, toutes ses dents devenues noires et friables. Cet homme fut, par la suite, atteint d’une stérilité complète.

Il semble de plus en plus prouvé, conclut le Dr Robinson, que l’irritation du système glandulaire produit une action fâcheuse sur la calcification des os et des dents. Il serait logique de combattre cette caducité précoce des dents par l’opothérapie.


Influence de la barbe sur les dents

G. H. Ottinger (1706) cite le cas d’un individu guéri de violents maux de dents quelques jours après