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Page:Cabanès - Dents et dentistes à travers l’histoire, 1928.djvu/241

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cette petite opération dans le voisinage de la première, et il soufflait fortement ensuite en fermant le nez et la bouche.


Il est facile de comprendre que l’air, arrivant dans la bouche sous haute tension, pénétrait à chaque expiration forcée dans le tissu cellulaire sous-cutané de la face, par l’intermédiaire des fins pertuis artificiellement créés dans le fond du sillon gingivo-jugal, et que « la fluxion dentaire » était d’autant plus accentuée que l’intéressé la « soufflait » davantage.


Petite cause, grands effets

On a souvent regretté, pendant la campagne de 1814, d’avoir laissé, dans différentes villes de guerre de la Pologne, de la Prusse et de l’Allemagne, de trop fortes garnisons françaises, s’élevant à plus de 130.000 hommes, et d’avoir privé ainsi de ses troupes les plus aguerries l’armée qui allait combattre pour ses foyers domestiques.

Napoléon voulut, mais trop tard, rappeler une partie de ces garnisons à son secours ; il fit expédier au maréchal Davoust et au général Lemarrois, qui occupaient l’un Hambourg et l’autre Magdebourg, ainsi qu’aux commandants de Maëstricht et des autres villes étrangères occupées par les Français, des ordres où il leur enjoignait de sortir de leurs