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Page:Cabanès - Dents et dentistes à travers l’histoire, 1928.djvu/41

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tombera. » Mais voici une autre formule, tirée de la même source, et qui, si elle ne remplit pas son effet, aura, du moins, celui de vous dilater un moment la rate :


Ayez un lézard vert, mettez-le dans un pot et le faites sécher dans un four, réduisez-le en poudre, frottez de cette poudre la gencive de la dent que vous voulez faire tomber, et vous la tirerez sans peine avec vos doigts.


Le charlatanisme a tenu une trop large place sous le « Grand règne » pour que nous ne lui consacrions pas au moins quelques lignes, dans cette monographie de l’art dentaire où l’empirisme joue un rôle si considérable.

On croit la réclame née d’hier, quelle illusion ! Ceux-là qui partagent cette croyance n’ont certainement pas lu les livres du sieur Nicolas de Blégny, qui avait sa boutique sur le quai de Nesles, au coin de la rue Guénégaud.

Pour lancer un produit, notre charlatan n’a pas son pareil ; c’est, on peut le dire, l’inventeur de la réclame. Entendez-le parler de lui-même ; oh ! qu’en termes modestes !…


{{taille|C’est le seul artiste à qui les descendants du célèbre signor Hieronimo de Ferranti, inventeur de l’orviétan, aient communiqué