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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/12

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des facultés pour les satisfaire ; et les uns et les autres dépendent immédiatement de son organisation.

Est-il possible de s’assurer que les pensées naissent, et que les volontés se forment, par l’effet de mouvemens particuliers, exécutés dans certains organes ; et que ces organes sont soumis aux mêmes lois, que ceux des autres fonctions ?

En plaçant l’homme au milieu de ses semblables, tous les rapports qui peuvent s’établir entre eux et lui, résultent-ils directement, ou de leurs besoins mutuels, ou de l’exercice des facultés que leurs besoins mettent en action ? et ces mêmes rapports, qui sont pour le moraliste, ce que sont pour le médecin, les phénomènes de la vie physique, offrent-ils divers états correspondans à ceux de santé et de maladie ? Peut-on reconnoître par l’observation, les circonstances qui maintiennent, ou qui occasionnent ces mêmes états ? et