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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/44

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reconnoissons impraticables pour nous, quelle est la nature du principe qui anime les corps vivans : car nous regardons la manifestation des phénomènes qui le distinguent des autres forces actives de la nature, ou les circonstances en vertu desquelles ont lieu ces phénomènes, comme confondues, en quelque sorte, avec les causes premières, ou comme immédiatement soumises aux lois qui président à leur action.

On ne trouvera point encore ici ce qu’on avoit appelé long-temps de la métaphysique : ce seront de simples recherches de physiologie, mais dirigées vers l’étude particulière d’un certain ordre de fonctions.

J’avois espéré pouvoir joindre aux Mémoires dont cet écrit est composé, le tableau d’une suite d’expériences sur les dégénérations et les transformations animales et végétales. Quelques essais m’avaient fait regarder ces