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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/556

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de système, et qu’elle puisse devenir fort utile dans l’étude pratique de l’homme malade : car il est infiniment rare que les affections de ces deux grandes classes de parties vivantes, ne soient pas compliquées les unes avec les autres. Peut-être l’état des fluides n’éprouve-t-il aucune modification qui n’ait sa source dans celui des solides, auxquels la plupart des physiologistes pensent que la vie est particulièrement attachée ; ou plutôt les solides et les fluides sont-ils toujours, peut-être, affectés et modifiés simultanément.

Mais cette question seroit absolument étrangère à l’objet qui nous occupe. Quoi qu’il en soit donc, les maladies des solides peuvent, à leur tour, être divisées en maladies qui s’étendent à des systèmes tout entiers, tels que les systèmes nerveux, musculaire, sanguin, lymphatique, et en celles qui se bornent à des organes particuliers, comme l’estomac, le foie, le poumon, la matrice, &c.

Les maladies des fluides peuvent également se diviser en maladies générales du sang, de la lymphe, du mucus, &c., et en affections particulières dans lesquelles ces mêmes humeurs ont subi des altérations notables, ou