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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/558

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sensibilité aux impressions, d’une part, et de l’autre, à l’excès d’action sur les organes moteurs ; 2°. à l’incapacité de recevoir les impressions en nombre suffisant, ou avec le degré d’énergie convenable, et à la diminution de l’activité nécessaire pour la production des mouvemens ; 3°. à la perturbation générale de ses fonctions, sans qu’on puisse d’ailleurs y remarquer d’excès notable ni en plus, ni en moins ; 4°. à la mauvaise distribution de l’influence cérébrale, soit qu’elle s’exerce d’une manière très-inégale, par rapport au temps (c’est-à-dire, qu’elle ait des époques d’excessive activité, et d’autres d’intermission ou de rémission considérable), soit qu’elle se répartisse mal entre les différens organes, abandonnant en quelque sorte les uns, pour concentrer dans les autres, la sensibilité, les excitations, ou les forces qui opèrent les mouvemens.

Ces diverses affections du système nerveux peuvent être idiopathiques ou sympathiques ; c’est-à-dire, dépendre directement de son état propre, ou tenir à celui des organes principaux avec lesquels ses relations sont le plus étendues. Elles peuvent, par exemple, être la suite d’une lésion du cerveau, de la