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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 1.djvu/93

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traité les mêmes sujets, se sont presque bornés à copier ces deux grands hommes. Ce qu’ils ont hasardé relativement au point de vue moral de la diététique, porte plutôt l’empreinte de l’esprit d’hypothèse que celle d’une sage observation. Mais il n’en reste pas moins évident que les anciens nous avoient mis sur la route de la vérité : et s’ils ne l’ont pas toujours dégagée des obscurités, ou des erreurs qui l’embarrassent, c’est qu’ils manquoient des faits nécessaires pour cela.

Pour prendre un exemple, suivons-les dans leur tableau des tempéramens.

§. iv.

Les anciens, dis-je, avoient remarqué qu’à telles apparences extérieures, c’est-à-dire, à telle physionomie, taille, proportion des membres, couleur de la peau, habitude du corps, état des vaisseaux sanguins, correspondoient assez constamment telles dispositions de l’esprit, ou telles passions particulières. Je me borne aux traits principaux, me réservant de traiter ailleurs ce sujet plus en détail, et d’après des considérations qui me paroissent plus exactes.

Dans l’esquisse suivante, les trois tableaux,