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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/234

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qui, pour l’ordinaire, portent uniquement sur quelques points isolés de ce centre, ou même sur quelque portion particulière des membranes qui l’enveloppent : mais il est prouvé par une multitude de faits incontes-

    par la culture, des qualités inconnues par-tout ailleurs. Comme dans la ville dont je parle, le froid et le chaud se balancent et se tempèrent mutuellement, il ne naît dans son sein, que peu de maladies ; et quoique leur caractère se rapproche de celui des maladies qu’on observe dans les villes exposées aux vents chauds, elles sont en général assez douces, et présentent rarement des symptômes funestes et malins ».

    Enfin, passant à la dernière des principales expositions qu’il a voulu décrire, Hippocrate établit qu’une ville tournée à l’ouest, et que les vents d’orient ne sauroient atteindre, mais qui se trouve ouverte de toutes parts, aux vents chauds, et qui peut en même temps être effleurée de côté, par les vents froids du nord, est dans une situation, très-malsaine et très défavorable à tous égards.

    Il en donne ensuite les raisons. 1°. Les eaux n’y peuvent être bonnes et limpides ; leur transparence et leurs autres qualités premières étant altérées par les brouillards du matin, qui règnent tous les jours, se dissipent avec peine, et ne permettent au soleil de se montrer, que lorsqu’il est au haut de l’horizon. 2°. Les chaleurs y deviennent insupportables en été,