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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/293

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avec ceux qui constituent l’action de la pensée, et la formation des penchans, ils m’avoient semblé ne pouvoir être expliqués avec trop de soin, dans un ouvrage qui a pour but de rattacher ces derniers phénomènes, aux lois de l’organisation et aux opérations immédiates de la vie. Mais en rassemblant les idées relatives à ces différentes questions, je n’ai pas été long-temps à m’apercevoir que pour les rendre complètes, pour en faire un corps de doctrine, il faudroit entrer dans des détails beaucoup trop étendus ; que peut-être même elles exigeroient un appareil de preuves, capable de faire, en quelque sorte, perdre de vue notre objet principal. C’eut été presqu’un autre ouvrage, suite naturelle, il est vrai, mais non partie nécessaire du premier. J’ai donc cru devoir resserrer ce plan, trop vaguement circonscrit, et me borner à réunir, dans un seul cadre, toutes les considérations par lesquelles ces différentes questions particulières se trouvent liées avec notre véritable sujet. Ce sujet n’est déjà que trop vaste par lui-même. Voulant n’y laisser, s’il est possible, rien d’obscur et de vague, je me vois même forcé de revenir encore sur les pre-