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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/351

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pendantes de la conscience et de la volonté[1].

À ces différentes propriétés que l’observation fait reconnoître dans le système nerveux, il faut en ajouter encore une dernière, qui peut être regardée comme fondamentale. Toutes les parties de ce système communiquent entre elles, par l’entremise de la moelle épinière et du cerveau : toutes agissent et réagissent les unes sur les autres : et le centre commun, les centres partiels et les extrémités sont liées entre eux, par de constantes et mutuelles relations.

Il peut même s’établir à chaque instant, des relations nouvelles, aussi bien que de nouveaux centres. Or, de-là dépendent les sympathies accidentelles, plus ou moins passagères, par lesquelles des organes étrangers l’un à l’autre, peuvent quelquefois modifier réciproquement, avec tant de puissance, leurs fonctions respectives, et même leur manière de sentir. Et ces actions et réactions, variables à l’infini, donnent naissance, en se compliquant, à tous ces phé-

  1. Comme, par exemple, celle qui met en jeu les organes de la génération.