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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/460

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spasmes abdominaux, ou d’un état spasmodique général, se guérissent plus lentement, peut-être, mais avec la même sûreté, par l’usage méthodique des bains tièdes ou froids, des calmans, des toniques nervins. Enfin, c’est ainsi que Wepfer et Sydenham n’ont pas craint, dans certains cas, de recourir aux narcotiques eux-mêmes, et que le dernier guérissoit, par le simple usage des cordiaux et des analeptiques, ce délire paisible qui succède quelquefois aux fièvres intermittentes, et que les autres remèdes ne manquent jamais d’aggraver.

§. v.

Mais il faut convenir que souvent la folie ne sauroit être rapportée à des causes organiques sensibles ; que l’observation se borne souvent à saisir ses phénomènes extérieurs, et que les altérations nerveuses dont elle dépend, échappent à toutes les recherches du scalpel et du microscope. Quoique vraisemblablement, dans la plupart des cas de ce genre, il y ait de véritables lésions organiques, cependant, tant qu’il est impossible d’en reconnoître les traces, ils doivent tous être rangés dans la même classe que ceux qui