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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/490

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sations, se déclare, le sentiment et le mouvement se concentrent dans les viscères et dans le sein du système nerveux : et le degré de cette concentration peut être regardé comme la mesure exacte de celui de la folie, ou de celui de l’extase, qui caractérise tous les genres divers d’excitation violente de l’organe cérébral, sans en excepter le délire incomplet, auquel on donne le nom d’inspiration.

§. vi.
CONCLUSION.

Je termine ici ce parallèle et ce long Mémoire. Il y auroit sans doute encore beaucoup de choses à dire sur les rapports de la folie avec divers états particuliers des organes : il seroit sur-tout très-curieux de rechercher comment la folie et certaines idées s’excitent ou se détruisent mutuellement. En poussant ces recherches aussi loin qu’elles peuvent aller, sans doute il en résulteroit des notions plus exactes, soit de chaque genre de délire, soit des moyens préservatifs qu’il convient d’employer quand on apperçoit ses premières menaces ; soit du plan