Aller au contenu

Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/509

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

systèmes, il faut qu’à son tour, elle éprouve leur influence. Toutes les fonctions sont enchaînées, et forment un cercle qui ne souffre point d’interruption. Celles de l’organe cérébral ne font point exception à la commune loi : et quoiqu’elles offrent des caractères particuliers, sans doute très-dignes de remarque, la manière dont elles s’exécutent, est absolument la même, dont sont mis en mouvement les autres organes, et déterminées les autres fonctions.

§. iv.

Encore une fois, toute fonction d’organe, tout mouvement, toute détermination suppose des impressions antérieures. Soit que ces impressions aient été reçues par les extrémités sentantes externes, ou internes ; soit que leur cause ait agi dans le sein même de la pulpe cérébrale : elles vont toujours aboutir à un centre de réaction, qui les réfléchit en déterminations, en mouvemens, en fonctions, vers les parties auxquelles chacune de ces opérations est attribuée. Cette action et cette réaction peuvent souvent avoir lieu, sans que l’individu en ait aucune conscience. En effet, il en est ainsi, toutes les fois que