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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/567

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RAPPORTS

DU

PHYSIQUE ET DU MORAL DE L’HOMME.


EXTRAIT RAISONNÉ

SERVANT DE TABLE ANALYTIQUE[1].


PRÉFACE.


L’étude de l’homme physique est également intéressante pour le médecin et pour le moraliste.

Pour atteindre le but particulier que chacun d’eux se propose, ils ont également besoin de considérer l’homme sous le double rapport du physique et du moral.

On ne peut bien connoître l’un sans l’autre.

L’étude de l’homme moral n’a plus été fondée que sur des hypothèses métaphysiques, dès qu’on l’a séparée de celle de l’homme physique.

Locke et ses successeurs l’en ont rapprochée, mais pas encore assez.

Il faut replacer les sciences morales sur cette base.

C’est le but de cet ouvrage ; c’est le seul moyen de les faire participer aux progrès rapides des

  1. Fait par le sénateur Destutt-Tracy.