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Page:Cabanis - Rapports du physique et du moral de l’homme, 1805, tome 2.djvu/83

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Ce que je viens de dire de la manière dont je considère ici le lait, je le dirai de tous les autres alimens : mon dessein ne peut être d’en rechercher tous les effets, ni de tirer de leur observation, des règles diététiques, ou médicales. Un si vaste sujet, au lieu d’un court paragraphe, demanderoit un long mémoire. Il nous suffira d’avoir constaté par quelques faits généraux, l’influence des alimens sur l’état moral. C’est à l’hygiène, devenue plus philosophique entre les mains de médecins modernes, qu’il appartient de développer, par ordre, tous les faits de détail ; d’en circonstancier les modifications et les nuances ; de tracer, d’après cette étude approfondie, des préceptes plus détaillés eux-mêmes, applicables à tous les cas particuliers, et faits pour améliorer de plus en plus, les dispositions physiques de l’homme, et par suite, son intelligence, sa sagesse, son bonheur.

§. xi.

Avant de quitter les alimens, pour passer aux boissons, il me paroît convenable de dire un mot de certaines substances, qui ne peuvent être rangées ni dans l’une ni dans l’autre classe, mais qui cependant sont usuel-