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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/124

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  1. Si tu as saisi la corde, ne dis pas que les forces te manquent.
  2. Tu recevras une corde, et tu rendras une courroie.
  3. Ne mets pas un couteau dans la main d’un furieux.
  4. Cuillère sèche déchire la bouche.
  5. Ce n’est pas le champ qui nourrit, c’est la culture.
D
  1. Le beau moment d’une dette, c’est quand on la paie.
  2. Où il y en a deux, qu’un troisième ne vienne.
  3. Ce que Dieu a mouillé, il peut le sécher.
  4. Il fait bon disputer quand on a des témoins.
  5. Sur un lit mollet, on peut dormir durement.
E
  1. Ne descends pas dans l’eau sans connaître le gué.
  2. Économie vaut mieux que profit.
  3. Mieux vaut de l’eau chez l’ami,
    Qu’hydromel chez l’ennemi.
  4. Ensemble, querelles ; séparés, supplice. (Nec tecum possum vivere, nec sine te.)
  5. Bête épouvantée, court plus loin.
  6. L’été recueille, et l’hiver mange.