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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/149

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  1. Menacer le brave de la mort,
    C’est menacer le canard de la rivière.
  2. Si tu rencontres un personnage puissant monté sur un âne, dis-lui : Oh ! Monseigneur, sur quel beau cheval vous voilà !
  3. Ne laisse pas ta langue te couper la gorge.
  4. L’étang se forme goutte à goutte.
  5. Celui qui désire exceller dans la sagesse, ne doit pas se laisser gouverner par les femmes.
  6. Il est plus facile de détourner le méchant de son amour pour le mal, que de distraire de son chagrin l’homme triste.
  7. Les grandes choses dérivent souvent des petites.
  8. Méfie-toi de celui que tu ne connais point.
  9. Tout chien aboie sur sa porte,
    Tout lion se carre dans sa forêt.
  10. Celui qui monte le char de l’espérance,
    Y a souvent pour compagnon la pauvreté.
  11. Qui cache son secret, obtient ce qu’il désire.
  12. L’esprit se trompe une fois, et réussit une autre fois.
  13. Le chirurgien s’instruit aux dépens de l’orphelin.
  14. Celui qui te dit du mal des autres,
    Médit de toi devant les autres.
  15. Le savant conçoit l’ignorance, parce qu’il en a tâté ; mais l’ignorant n’a pas été savant.
  16. Dans le Bilédulgérid (pays des dattiers) on nourrit les ânes avec des dattes.
  17. Si le jour sert à voir, il sert aussi à être vu.