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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/155

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  1. La douceur est la force de l’homme avisé,
    La colère est la force de l’insensé.
  2. Le silence est la meilleure réponse que l’on puisse faire à un sot.
  3. Rien ne réussira à qui n’a ces trois choses :
    La patience pour supporter les sots ;
    La crainte de Dieu, pour éviter les vices ;
    Le calme d’esprit, pour persuader les hommes.
  4. Le résultat le plus clair de toute contestation, c’est le repentir.
  5. La vraie force est à maîtriser sa colère.
  6. Qui sait endurer, aura la paix.
  7. Qui peut entendre en silence ce qui lui déplaît, aura ce qui lui plaît.
  8. La douceur est plus forte que tous les secours d’autrui.
  9. Nier une faute, double faute.
  10. Si tu te venges, tu t’en repentiras ;
    Pardonne, tu t’en réjouiras.
  11. Attends, et tu te tireras d’affaire ;
    Si tu te hâtes, tu en auras du regret.
  12. La lenteur arrive souvent au but,
    Tandis que la précipitation s’empêtre en chemin.
  13. Si tu veux éviter la tristesse,
    Ne possède rien dont la perte te puisse affliger.
  14. Quelque mal que le médisant puisse dire de moi,
    Dieu en sait bien d’autres sur mon compte.
  15. Ni l’inquiétude n’enrichit,
    Ni la générosité n’appauvrit.