Aller au contenu

Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/163

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
  1. Il n’y a qu’un vilain homme qui puisse prêter la main à l’oppresseur contre l’opprimé.
  2. Deux choses ne s’apprécient bien que quand on ne les a plus : la jeunesse et la santé.
  3. Le doute gâte la foi, comme le sel gâte le miel.
  4. Ne charge pas un seul jour des soucis de toute une année ;
    Tu n’es pas sûr du jour entier, et tu t’inquiètes de l’année entière !
  5. Quand une besogne est faite, on ne demande pas précisément combien elle a duré ; mais on demande qu’elle soit bien faite.
  6. L’amour et la haine sont un voile devant les yeux : l’un ne laisse voir que le bien ; et l’autre, que le mal.
  7. Qui t’accuse ou te loue sans sujet, n’importe, il ne t’aime pas.
  8. Parmi les hommes, le plus faible est celui qui ne sait pas garder un secret ;
    Le plus fort, celui qui maîtrise sa colère ;
    Le plus patient, celui qui cache sa pauvreté ;
    Le plus riche, celui qui se contente de la part que Dieu lui a faite.
  9. Celui qui enseigne le bien aux autres, sans le faire, est semblable à l’aveugle qui porterait une lanterne.
  10. Le riche avare est semblable à un âne chargé d’or, qui mange de la paille.
  11. La vérité n’est bonne à rien quand elle découvre les fautes d’autrui.