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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/166

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  1. Eusses-tu soixante conseillers, consulte-toi pourtant toi-même.
  2. Ne donne pas à penser, dans tes largesses, que tu aies été gueux.
  3. Il y a trois espèces de sueur : celle de la maladie, celle de l’étuve, et celle du travail, qui est la meilleure de toutes.
  4. Quand tu aurais un millier d’amis, ne dis ton secret qu’à un seul.
  5. Ton voisin fût-il un méchant homme, rends-lui service,
    Il témoignera pour toi au jour du procès.
  6. Trois choses mènent le monde :
    La loi, la religion et la bienfaisance.
  7. Malheur au méchant, et à son voisin.
  8. Aime le travail, fuis la dignité, et ne fais pas connaissance avec les princes.
  9. En acquérant la renommée, on cesse bientôt de la mériter.
  10. Qui n’ajoute pas quelque chose à son avoir, s’endette.
  11. Ne dis pas : Je verrai quand j’aurai le loisir. Qui t’a dit que tu en auras ?
  12. Si tu veux qu’on te comprenne, fais-toi comprendre.
  13. L’homme timide n’apprend pas,
    Ni l’homme colère n’enseigne.
  14. L’homme affairé ne saurait être sage.
  15. Là où il n’y a pas d’homme, raison de plus pour être homme.