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Page:Cahier - Quelque six mille proverbes, 1856.djvu/168

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  1. Ne méprise personne, il n’est personne qui ne puisse avoir son moment.
  2. Choisis plutôt d’être la queue du lion, que la tête du renard.
  3. Songe dans le vestibule (la vie) à te mettre en état de paraître dans la salle (l’éternité).
  4. Ne cherche pas à calmer ton ami quand il est en colère,
    Ni à le consoler près du cadavre de celui qu’il pleure,
    Ni à l’interroger quand il est en prière,
    Ni à l’égayer quand il est dans l’abjection.
  5. Celui qui a un jeune homme pour maître, est semblable à l’homme qui mange des raisins verts, et boit du vin doux ; mais le disciple du vieillard mange des grappes mûres et boit du vieux vin.
  6. Ne regarde pas la cruche, mais ce qu’elle contient.
  7. Le bonheur des méchants et les malheurs des gens de bien, sont choses où nous n’avons rien à voir.
  8. La jalousie, la convoitise et l’ambition mènent l’homme au cimetière.
  9. Fût-ce pour tout l’or du monde, je n’habiterais pas où Dieu n’est point servi.
  10. Trois choses font connaître l’homme :
    La bouteille, la bourse et la colère.
  1. Cinq propriétés caractérisent le sage :
    Ne pas interrompre celui qui parle,
    Écouter et réfléchir,
    Ne faire de questions que celles qui mènent à un but,