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Page:Cahiers de la Quinzaine, 14e série, n°9-11, 1913.djvu/379

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QUELQUES LETTRES D’EXIL

D’AUGUSTE ROGEARD

1872-1877

Zurich

Zurich. Hiver 71. Je suis allé passer quelques jours avec Benjamin Sachs, qui a été l’un des substituts du procureur de la Commune, Raoul Rigault. Nous attendons Rogeard, (i) qui vient de Hausen, où il a installé ses pénates. Nous causons du Quartier Latin, des professeurs qui, à l’exemple de Rogeard, ont refusé le serment au a Décembre. J’ai eu, comme maîtres, à l’insti- (1) AL’disTK UouEARD, l’auU’up des Propos de Labienus. Né à (Chartres en i8ao. Fils d’un officier de la Grande Armée. Entre en 1840 à l’Ecole Normale. Refuse le serment après le coup d’Etat. Prolcssour libre au Quartier Latin. Condamné (lévrier i855) a six mois de prison (jug’ement cassé, acquitté à Kouen) pour troubles en Sorboniie au cours de Nisard. Arrêté (février i85»)) avec Morin, II. Leforl et autres : trente jour.-^ de détention à Mazas ; ordonnance de noa-lieu. (k>llabore aux journaux de la rive g’aucho : à la Jeunesse (1861), au Travail (1862), à la RU’e Gauche, où il publia, en mars i865, ses célèbres Propos de Labirnus. (Condamné à cinq an ;» de prison par contumace. Séjourne en Kelfi^iqiie, puis en AUemaf ^ne, à Tubin^eu. Kenlrc en France en février -o. Fait partie, bous le Sié^e, de l’arlillerie de lu garde nationale. Collabore au