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Page:Cahiers de la Quinzaine - Série 15, cahiers 4-6, 1914.djvu/429

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II


DE LA POÉSIE



Villon est le premier poète à la moderne : le premier où l’on reconnaisse l’âme du poète étonnant, tel que la France l’a conçu, tel que Paris l’a créé, tel qu’il est resté, et tel qu’il devait être parmis nous depuis maître François, Les étrangers n’arrivent pas à le comprendre, si leur entendement ne s’est pas éclairé de la lumière antique.

Ailleurs, le pur sentiment fait le poète, l’amour ou la haine, la prière ou l’invective. Ici, la passion qui roule comme