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Page:Calmet - Traité sur les apparitions des esprits, tome 1, 1751.djvu/111

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DES ESPRITS.

Sentence fut confirmée par Arrêt du Parlement de Paris le 18 Décembre 1691. De tout cela il réſulte, que le Parlement de Paris reconnoît que les Sortiléges par leſquels on nuit au prochain doivent être rigoureuſement punis ; que le Démon a un pouvoir très-étendu, qu’il ne met que trop ſouvent en exercice envers les hommes & les animaux ; & qu’il l’exerceroit encore plus ſouvent, & avec plus d’étendue & de fureur, s’il n’étoit borné & arrêté par la puiſſance de Dieu & par celle des bons Anges, qui mettent des bornes à ſa malice. S. Paul nous avertit[1] de nous revêtir des armes de Dieu pour pouvoir réſiſter aux embûches du Diable : car, ajoute-t’il, nous n’avons pas à combattre contre la chair & le ſang, mais contre les Princes & les Puiſſances, contre les mauvais Eſprits qui gouvernent ce monde ténébreux, contre les Eſprits de malice qui regnent dans les airs.


  1. Epheſ. vj. 12.