duire à un ſens naturel & vraiſemblable, en retranchant le trop grand merveilleux qui pourroit choquer les perſonnes éclairées. Je crois qu’en cela je dois appliquer le principe de S. Paul[1] : la lettre tue, & l’eſprit vivifie.
Quant aux autres Apparitions & viſions rapportées dans des Auteurs Chrétiens, ou Juifs, ou Payens, j’en fais autant que je puis le diſcernement, & j’exhorte mes Lecteurs à en faire de même ; mais je blâme & déſapprouve la critique outrée de ceux qui nient tout, & qui forment des difficultés ſur tout, pour ſe diſtinguer par leur prétendue force d’eſprit, & pour s’autoriſer à nier tout, & à conteſter les choſes les plus certaines, & généralement tout ce qui tient du miraculeux, & ce qui paroît au-deſſus des loix ordinaires de la nature. S. Paul permet d’examiner & d’é-
- ↑ IJ. Cor. iij. 16.