celui du Tout-Puiſſant, & qui ſe proſternoient devant le Trône de celui qui vit éternellement, & jettoient leurs couronnes à ſes pieds.
Et ailleurs : je vis quatre Anges qui étoient debout ſur les quatre coins du monde[1], qui tenoient les quatre-vents, & les empêchoient de ſouffler ſur la terre ; puis je vis un autre Ange, qui ſe levoit du côté de l’Orient, & qui cria aux quatre Anges qui avoient ordre de nuire à la terre & à la mer : ne faites aucun mal, ni à la terre, ni à la mer, ni aux arbres, juſqu’à ce que nous ayons imprimé un ſigne ſur le front des Serviteurs de Dieu ; & j’ouis que le nombre de ceux qui avoient reçû ce ſigne, étoit de cent quarante-quatre mille. Enſuite je vis une troupe innombrable de gens de toutes Nations, de Tribus, de Peuples & de Langues, qui étoient debout devant le Trône du Très-Haut vêtus de robes blanches, & ayant des palmes à la main.
Et dans le même Livre[2] S. Jean après avoir décrit la Majeſté du Trône de Dieu, & les adorations que lui rendent les Anges & les Saints proſternés