l’Ancien comme dans le Nouveau Teſtament. Lorſque l’Apôtre S. Pierre fut ſorti de priſon par le miniſtere d’un Ange, & qu’il vint frapper à la porte de la maiſon où étoient les Freres, on crut que c’étoit ſon Ange, & non pas lui qui frappoit, Illi autem dicebant, Angelus ejes eſt[1] ; & lorſque Corneille le Centenier prioit Dieu dans ſa maiſon, un Ange (apparemment ſon bon Ange) lui apparut, & lui dit d’envoyer querir Pierre qui étoit alors à Joppé[2]. Saint Paul veut que dans l’Egliſe les femmes ne paroiſſent dans l’aſſemblée que le viſage couvert d’un voile, à cauſe des Anges, propter Angelos[3] ; ſans doute par reſpect pour les bons Anges, qui préſident à ces aſſemblées. Le même S. Paul raſſure ceux qui étoient comme lui en danger d’un naufrage preſque certain, en leur diſant que ſon Ange lui a apparu[4], & l’a aſſuré qu’ils arriveroient à bon port.
Dans l’Ancien Teſtament nous voyons de même pluſieurs Apparitions d’Anges, qu’on ne peut guere expliquer que des Anges gardiens ; par exemple, celui qui apparut à Agar dans le déſert, & lui or-