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Page:Caouette - Le vieux muet ou un Héros de Châteauguay, 1901.djvu/233

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« Je m’efforcerai de mettre toujours en pratique les bons enseignements que j’ai reçus de vous et de vos dignes auxiliaires.

« Je me recommande à vos prières, et vous prie de croire que le pieux souvenir de mes années du couvent restera à jamais gravé dans ma mémoire !

Veuillez agréer,
chère madame la supérieure,


l’hommage des sentiments les plus respectueux de votre affectionnée et dévouée servante. »

Corinne de LaRue.


Le lecteur devine aisément que notre ami Jean-Charles n’était pas étranger à la décision que Corinne avait prise et qu’elle annonçait à la supérieure.

La haute perspicacité de Corinne lui avait permis de reconnaître promptement les qualités de cœur et d’esprit dont notre héros était doué.

Elle ne s’attachait pas, elle non plus, à la beauté du visage, mais elle ajoutait un grand prix à cette beauté de l’âme qui inspire à tous un respect irrésistible.

Jean-Charles, d’ailleurs, avait une physionomie imposante. C’était un colosse de six pieds et quatre pouces, à la figure douce, expressive et affable.