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Page:Caouette - Une intrigante sous le règne de Frontenac, 1921.djvu/72

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UNE INTRIGANTE

avons cité plus haut, nous devons ajouter que, au moment où Duchouquet allait se retirer, Frontenac lui dit :

— Et Louis Renaud, l’ex-messager de madame DeBoismorel, que fait-il maintenant ?

— Il ne fait rien, Excellence, depuis l’arrestation de sa maîtresse.

— Pauvre petit ! Je vais donner ordre à mon Intendant de l’indemniser de la perte qu’il a faite. De plus, je veux qu’il soit employé au Château Saint-Louis avec des gages qui lui permettent de vivre et d’aider sa bonne famille.

— Oh ! merci, Excellence ! fit Duchouquet, en essuyant une larme de joie perlant à ses paupières.

Ce geste qui couronne
L’acte d’un gouverneur
Au front du ciel rayonne,
Comme au Temple d’honneur !