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Page:Capelle - La Clé du caveau, 1811.djvu/16

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airs par ordre de coupe : ce tableau, qui offre la facilité de chanter quelquefois une même chanson sur cent airs différens, avait déjà paru en extrait à la fin de chaque volume du Caveau Moderne. Je l’ai completté autant qu’il m’a été possible, et je le regarde aujourd’hui comme indispensable aux poètes-chansonniers, aux acteurs, amateurs du Vaudeville et à tous ceux qui, par état ou par goût, s’occupent de la chanson.

C’est aux conseils de mon ami Wicht, naguères chef d’orchestre du Théâtre du Vaudeville, et que la faux du Temps a ravi depuis un an aux arts et à l’amitié ; c’est sur-tout à son digne successeur, le gracieux, l’inépuisable Doche, également mon ami, et de plus mon collègue au Caveau Moderne, que je dois la perfection de ce Recueil, commencé il y a environ quatre ans.

Que ces deux aimables compositeurs, dont les airs charmans, répétés tous les jours par le gentil Vaudeville, composent une grande partie de ma collection, trouvent ici le tribut de ma reconnaissance, le premier, par une larme répandue sur son nom ; le second, par un verre de Champagne que je bois à sa santé !