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Page:Carette - Zirska, immigrante inconnue, 1947.djvu/163

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tu sais, le Canada sera, à l’avenir, ta patrie, celle de tes enfants comme elle est la mienne à moi. Lorsque tu le connaîtras plus étroitement, tu l’aimeras, tu aimeras la paix qu’il nous offre, la vie qu’il nous fournit sans parcimonie et les immenses possibilités, la richesse de son sol généreux. Le Canada, vois-tu, c’est l’avenir, car ses ressources sont illimitées et peuvent fournir de tout à ceux qui y demeurent.

Alors Zirska s’approcha de Jean, le regarda droit dans les yeux et dit en se tournant vers la fenêtre d’où elle voyait toute la basse-ville et le majestueux fleuve St-Laurent.

— Ô Canada, ma patrie d’adoption, pays de mes enfants ! Je t’aime et te serai toujours fidèle.