Aller au contenu

Page:Carette - Zirska, immigrante inconnue, 1947.djvu/97

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 75 —

— Oh ! non ! ce n’est pas cela, dit-elle, en l’enlaçant. Non, pas cela ; moi t’aime et de tout mon cœur. Gros, gros…

— Alors, tout ira pour le mieux.

— Espérons, dit-elle.

Cette espérance laissait Jean dans une perplexité qu’il ne comprenait pas.

— Mais enfin, ma chérie, si tu m’aimes et si je t’aime, que peut-il y avoir entre nous ?

— Je te dirai ce soir.

— Ce soir ? très bien.

Et Jean la prenant dans ses bras, l’embrassa tendrement. Zirska pleurait de bonheur. Jean était aimé.