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Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 3.djvu/415

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la marche de nutrition de la partie végétative on individuelle il est pourvu par des formes adaptées d’innervation, moyennant une accommodation correspondante du système nerveux. — Pour compléter rémunération, il y a des agents réciproques d’excrétion ajoutés à ces fonctions qui concourent à la vie et à l’accroissement du corps, comme à un tout.

La vie relative, pour la recherche que nous nous proposons ici, peut être comprise dans les facultés de locomotion et de sensation et dans les instincts plus élevés, les sentiments et les facultés morales et intellectuelles de la nature humaine, — dont chacun a son organisme nerveux approprié et ses sortes respectives d’appétence et de pouvoir. Pour harmoniser et combiner en unité d’action et identité de direction des forces si immensément variées, le pouvoir de coordination tient le rang que le gouvernement a droit de tenir parmi ses sujets.

La structure anatomique du système nerveux répond nécessairement à cette complication et combinaison de fonctions nerveuses ; — l’appropriation d’appareil, ici comme partout dans la création, appelant logiquement l’existence d’un besoin auquel il répond. Bien que les découvertes et les démonstrations de la dissection ne soient encore ni complètes, ni définitives, la science est néanmoins assez avancée pour garantir la croyance que la conformité de structure avec la fonction est pleinement et complètement établie, autant du moins qu’il soit donné à l’observation de pénétrer dans les mystères de la vie On sait que les masses nerveuses, ganglions, plexus et fibres, sont immensément variées dans leur forme et dans leurs qualités de texture et d’arrangement ; on sait aussi que ces parties du système qui fournissent les organes de la vie végétative ou de nutrition, tout en étant aussi indépendantes de celles qui règlent la vie de relation, qu’il est besoin pour les mettre en mesure de maintenir l’économie de la charpente alors et là où la conscience et l’intellect se. montrent incompétents, sont cependant subordonnées aux portions supérieures au degré nécessaire pour les intérêts et les usages de l’organisme physique. Le cerveau propre n’a que faiblement conscience et contrôle des actes derniers de l’assimilation, de la nutrition, de la reproduction et de la croissance. Il a, dans certaines limites, sur les appareils qui sont les pourvoyeurs des besoins du corps une autorité beaucoup plus grande. Il exerce