Aller au contenu

Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 3.djvu/498

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

affaibli par la fonction utérine. Effets divers des diverses qualités mentales et morales. Rapport de la fécondité à la mortalité. Une loi de population s’adaptant d’elle-même assure l’harmonie entre l’augmentation de population et celle des subsistances. Changements futurs dans le rapport de procréation tendant à développer le plus haut bien-être de la race. 290

§ 
9. — Dans le monde physique les effets les plus importants sont dus à l’action lente mais continue d’agens minimes et presque imperceptibles. — L’insecte corail opère des révolutions qui sont durables, tandis que l’éléphant ne laisse pas derrière lui trace de son existence. Il en est ainsi dans le monde social. — Le Créateur y a pourvu à un ensemble de tels instruments pour que s’accomplissent les fins de la création de l’homme. La guerre, la pestilence et la famine ne sont nullement nécessaires. La théorie d’excès de population n’est qu’une tentative d’expliquer les conséquences de l’erreur de l’homme par une erreur supposée de la part du Créateur de l’homme. 
 304
§ 
10. — L’harmonie dans le monde social comme dans le monde physique résulte de l’action égale de deux forces qui s’opposent l’une à l’autre. Plus l’équilibre est parfait, plus il y a tendance au développement de l’homme véritable et à l’harmonie entre les demandes qu’on adresse à la terre et son pouvoir d’y satisfaire. 
 307
DES SUBSISTANCES ET DE LA POPULATION.
§ 
1. — La population tire ses subsistances des sols riches — la dépopulation ramène aux sols pauvres. La régularité croissante dans l’approvisionnement des nécessités de la vie, conséquence de la demande croissante d’une population qui croît en nombre et en pouvoir. Une moindre déperdition de force humaine résulte de l’approvisionnement plus abondant des subsistances. 
 309
§ 
2. — Substitution de la nourriture végétale au régime animal. Elle fait que l’action de l’homme sur la nature devient plus directe, — moins de frottement et augmentation de pouvoir. 
 312
§ 
3. — Substitutions analogues en ce qui regarde d’autres besoins de l’homme. Le règne minéral coopère aussi à rendre l’homme moins dépendant du règne animal. — Chacune de ces substitutions est accompagnée d’une diminution dans la demande de force musculaire de l’homme et dans la quantité d’aliment nécessaire pour réparer la perte journalière. L’homme gagne en valeur à chaque pas du progrès dans cette direction. 
 313
§ 
4. — Tendance des animaux inférieurs à disparaître. Diminution qui s’ensuit dans l’approvisionnement d’acide carbonique — L’accroissement de demande pour cet acide suit l’extension de la culture. Nécessité qui en résulte pour que la population augmente. Merveilleuse beauté des arrangements naturels. 
 315
§ 
5. — Pour tirer parti de ces arrangements, l’homme doit se conformer à cette loi de nature qui demande que consommateur et producteur aient place l’un auprès de l’autre. — Augmentation de l’approvisionnement de toutes les nécessités de la vie dans les pays qui obéissent à cette loi. La population exerce pression sur les subsistances dans les pays où elle est violée. 
 317