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Page:Carey - Principes de la science sociale, Tome 3.djvu/505

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3. — La subordination devient plus complète à mesure qu’augmente la concurrence pour l’achat du travail, — le travailleur gagnant alors en liberté. L’insubordination croissante suit l’accroissement de concurrence pour la vente du travail, — et le travailleur est de plus en plus asservi. Le premier cas est celui des pays qui se guident sur les principes de Colbert. L’autre est celui des pays qui adoptent les doctrines de l’école anglaise. Phénomènes que présentent l’Angleterre et les États-Unis 
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4. — Dans le monde physique et dans le monde social l’harmonie de mouvement, — l’interdépendance, — est un résultat de cette attraction locale qui maintient une parfaite indépendance. La subordination croit avec l’accroissement du pouvoir de libre direction personnelle et de protection. L’harmonie est un résultat de l’égale action de deux forces qui s’opposent l’une à l’autre. Elle naît dans tous les pays où l’action coordinatrice est en accord avec les principes de la science sociale 
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DE LA SCIENCE SOCIALE.
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1. — Identité des lois physiques et sociales. L’harmonie, résultat universel de l’opération non entravée des lois naturelles. Identité des instérêts individuels et nationaux dans le monde entier 
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2 — L’agriculture est, des industries de l’homme, la dernière à se développer. Le travailleur rural arrive le dernier à l’émancipation. La ténuité des instruments avec lesquels la nature accomplit ses plus grandes opérations est l’objet que l’on observe en dernier. Les avantages de la paix et de l’harmonie sont les derniers dont on ait la pleine appréciation. La science, l’interprète de la nature. Après avoir enregistré ses procédés, elle les accepte comme vrais. La science sociale traite des lois en vertu desquelles l’homme est mis en état d’acquérir pouvoir sur la nature et sur lui-même. L’étude attentive de ces lois fera comprendre à tous, depuis le fermier et l’ouvrier jusqu’au souverain et à l’homme d’État, les avantages recueillis de l’obéissance complète à ce grand précepte qui impose aux hommes de faire à autrui comme ils voudraient qu’il soit fait à eux-mêmes 
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FIN DE LA TABLE DU TOME TROISIÈME ET DERNIER.