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Le Chevalier.
Je crois qu’il faut s’amuser ; mais ne pas se ruiner. Les mauvaises affaires inquiètent les parens, on a de la peine à les voir, on s’en éloigne, on se brouille avec eux, & l’on est bientôt sans ressource. Si on veut revenir dans sa maison, on est réduit à manger un poulet tout seul dans sa chambre ; & pour se débarrasser des créanciers, on fait dire au Suisse de leur refuser la porte ; tout cela est odieux !
Le Vicomte.
Cela n’arrive guères, que quand on n’est pas fort riche.
Le Chevalier.
Dis plutôt que, quand on n’a pas d’ordre, comme mon beau-frère ; voilà où il en est, à vingt-quatre ans.
Le Vicomte.
Oh ! j’aurai de l’ordre, moi ; je ne serai pas comme le Marquis.
Le Chevalier.
Je te le conseille.
Le Vicomte.
Premièrement, je ne veux pas avoir d’inten-